Conférence avril 2017 Prisme

L’équipe d’EjC a pu assister avec plaisir à la conférence organisée par leurs homologues ECAMien, Prisme Junior Conseil. La conférence portait aujourd’hui sur la place des Start-up. Tout au long de celle-ci, les participants pouvaient réagir, poser des questions mais également y répondre via le module d'intégration Klaxoon de la Start-up Regards qui intervenait également pendant la conférence. Elle s’est déroulée en trois temps forts.

Tout d’abord, Florent Vilbert, Directeur communication & marketing, a présenté la French Tech Rennes Saint-Malo. Cet écosystème du digital s’occupe non seulement des Start-up mais également de toutes les entreprises spécialisées ou ayant une branche dans le numérique. Elle les aide à s’implanter sur le territoire Breton. En France, aujourd’hui, l’emploi dans le digital a augmenté de 61%, pour 31 nouvelles Start-up par an. Le numérique représente ainsi près de 30 000 emplois. Le réseau business de la French Tech s’étend à 13 villes françaises ainsi qu’à des hubs internationaux. Les secteurs couverts par la French Tech Rennes Saint-Malo sont principalement l’audiovisuel, l’e-santé et la sécurité, mais des problématiques telles que les villes connectées sont aussi présentes.

La French Tech a également pour but de fédérer tous les acteurs du développement afin de favoriser la transition vers le numérique. Cela s’opère notamment par le lien territoire/Start-up. Pour eux, une Start-up peut se définir comme une structure récente, restreinte, innovante et prometteuse économiquement. Ainsi, ils aident, d’un côté, les territoires en leur apportant une visibilité et une attractivité auprès des entreprises et notamment les Starts-up; de l’autre côté, ils aident ces dernières à se développer en les accompagnant dans leur recherche d’investisseurs et dans la mise en place de programmes adaptés à leur besoins. De plus, contrairement à ce que nous pourrions penser, une étude d’EY a récemment montré que 2/3 des Start-up se développaient hors de l’Ile de France, d’où l’importance de ces acteurs de développement hors de la capitale et de sa région.

Ensuite, la Start-up rennaise Regards a pris le relais. Cet exemple de réussite innovatrice a connu un des plus haut taux de croissance pour les Start-up depuis ces trois dernières années. Ils nous ont fait une présentation en direct de leur produit far : Klaxoon. Cette application est partie d’un constat simple : l'inefficacité au travail est due à un manque d'interaction entre co-workers. Or, 96% du savoir se fait par interaction. Klaxoon offre donc ce moyen de centraliser et de faciliter les échanges par le biais de mise en commun de documents, de brainstorming, d’interface de questions, comme cela a pu s’illustrer tout au long de la conférence. Ils nous ont également présenté leur vision des entreprises d’aujourd’hui. Les entreprises fonctionnent de plus en plus par équipes distribuées. En effet, avec l'essor du télétravail, principe où les travailleurs peuvent définir des plages de travail à domicile, d’autres tendances ont suivi telles que le coworking (espace de travail partagé) ou le led-working. Cela démontre une nouvelle agilité dans le travail pour laquelle il est nécessaire de s’adapter, aussi bien du côté entreprise que salarié. De plus, avec l’arrivée des Millennials, c’est-à-dire les personnes nées entre 1980 et l'an 2000, les travailleurs changent. Ils ont de nouvelles habitudes de consommation et d’interaction (par exemple l'expansion de la messagerie instantanée) et un besoin constant de feedback. Ainsi, «l’outil défini[rai] notre vision» et les entreprises sont attendues dans ce tournant. Elles doivent adapter leurs infrastructures et leur manière de travailler, en facilitant par exemple les collaborations dans l’ensemble de leurs locaux, via des espaces conçus pour l’échange, la rencontre et le partage. En effet, tout se fait dans l’instantané et avec les nouveaux moyens de communication, il est possible de travailler partout sans que la distance n’altère les échanges. Pour illustrer son propos, Regards évoque son open space qui se divise entre 2 villes mais qui, via les webcam et les projections, ne forment qu’un.

Enfin, l’un des initiateurs du projet Blacknut est venu nous présenter sa vision d’une Start-up. Blacknut est un système de plateforme de jeux en flux continu. Cette Start-up est encore dans sa phase de développement. L’aventure Start-up est, à son sens, assez risquée mais c’est un projet qui est très humain. Dans ces débuts, il faut miser sur la pub et ne pas lésiner. De plus, les personnes travaillant dans les Start-up se doivent d’être dédiées au projet et à ne pas se laisser porter par le flot car celui-ci n’existe pas encore. Elles sont ainsi les bâtisseurs d’un nouveau courant. Malgré «l’effet mode» qu’on pourrait reprocher aux Starts-up, il y a une réelle prise de conscience de ce qu’elles représentent. Ainsi près de 90% de celles-ci ne décolleront jamais faute du manque de cohésion dans l’équipe et d’une vision commune. Elles ont cependant un fort potentiel et intéressent les grosses entreprises qui n’hésitent pas à « externaliser» leur Recherche et Développement dans ces viviers d’idées.

Une grande idée s’est dégagée de toutes ces interventions : le monde évolue vite, les entreprises s’adaptent comme elles le peuvent et de nouvelles formes d’offres se profilent : les Start-up. Néanmoins, pour travailler efficacement dans ces nouvelles dynamiques, il est important de savoir travailler en équipe et de ne pas avoir peur d’explorer et exploiter ses idées. Il faut également de la volonté, de la réactivité et de la patience pour les faire valoir. L’aventure Start-up est remplie de challenges mais est une expérience humaine qui est incomparable.

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